L’arrivée de la pandémie a incontestablement transformé nos habitudes de vie, même les plus insignifiantes. En parallèle, la tendance a changé pour ce qu’il en est de l’enterrement. Pour faire nos derniers au revoir à un membre de la famille décédé, on adopte de nouveaux gestes, avec des conditions sanitaires strictes établies par les autorités. Voyons en quelques lignes les règles en vigueur, régissant l’univers sombre de l’enterrement durant l’épidémie du Covid-19.
Les cimetières ouvrent leurs portes
A condition de respecter les gestes barrières pendant la période de confinement, les horaires des cimetières n’ont pas tout à fait subi de règlementations particulières. Ceux-ci restent ouverts aux visiteurs, toutefois, ils n’accueillent pas plus de 30 personnes dans une séance d’enterrement courte.
Messe et église autorisées
En lieu de culte, les cérémonies funéraires sont autorisées dans la mesure où les individus présents se placent sur une rangée sur deux, en laissant libre 2 sièges entre chaque personne. Tous les participants disposent de la permission de venir assister à la messe, sans bien sûr oublier l’importance du port de masque.
Obsèques: Consignes sanitaires
Lors d’un enterrement, les membres de la famille décident des rituels à suivre. En revanche, il n’est pas autorisé de toucher au cercueil du défunt. Seuls les agents spécialisés comme les pompes funèbres paris ont l’accès permanent des lieux. La procédure reste la même pour une crémation. Les cendres de la personne décédée atterrissent dans une urne, et la famille se recueille au funérarium.
Organisation des funérailles
Jusqu’au 16 mars 2021, le délai d’inhumation de 6 jours ouvrés peut être révisé, et cela, sans passer par la validation du préfet. Mais dans cette mesure, on ne dépassera pas les 21 jours fixés par l’unanimité.
Déroulement des funérailles
La mise au tombeau sera effectuée selon la volonté du défunt de son vivant. La famille s’organisera pour mettre en place les différentes étapes des obsèques, qu’il s’agisse de crémation ou d’inhumation. On tiendra toujours compte des règlements sanitaires de base, et selon les pratiques religieuses de la famille, la séance peut s’accompagner des rituels associés.
Toilette mortuaire et conservation du corps
L’injection de formol est strictement interdite si le défunt a montré des signes cliniques typiques du coronavirus en moins de dix jours avant son décès. Les consignes concernant la toilette n’a pas subi de modification. Un médecin constatant un décès peut toutefois être amené à réaliser d’éventuels tests en cas de suspicion d’un cas Covid-19.
La famille du défunt
La mise en bière n’est plus instantanée pour un décédé du Covid. La présentation du corps devient possible sur le lieu où le décès est survenu, et la famille peut dans un moment très bref faire ses adieux. Elle est dans l’obligation de s’équiper d’une tenue de protection semblable aux agents funéraires, mais reste dépourvue du droit de toucher au corps du défunt.
La mise en bière obligatoire
D’abord, le couvercle du cercueil doit contenir les informations sur l’identité du défunt. La fermeture totale aura lieu lorsque la déclaration du décès et l’obtention du permis d’inhumer sont validés. Une fois que c’est fait, le déplacement du cercueil vers sa destination finale est réalisé. Un point important: Le défunt ne peut pas faire l’objet de présentation en chambre funéraire, et l’ouverture de cercueil reste interdite.