Quand et comment manger le fromage dans les règles de l’art ?

Avec ses 1 200 variétés de fromages ayant chacune des caractéristiques qui en disent long sur leur terroir, la France est indubitablement l’un des plus importants producteurs mondiaux. Parmi les variétés les plus populaires, on cite par exemple le Camembert, le Bleu du Vercors, le Roquefort, le Beaufort, le Saint Nectaire, le Pélardon, l’Abondance, le Comté, le Chevrotin, le Rocamadour… Forts en goût ou crémeux, à pâte persillée ou pressée, à base de lait de vache, de brebis ou de chèvre, les fromages français résultent d’un savoir-faire ancestral et figurent parmi les piliers de la gastronomie nationale. Cependant, à l’instar du bon vin, ils ne se dégustent pas n’importe quand et n’importe comment si l’on souhaite réellement en saisir toutes les subtilités.

Les étapes pour bien déguster le fromage

Avant de se lancer, il convient de sortir les formages du réfrigérateur au moins 1 h 30 avant leur dégustation. On les place ensuite sous un linge légèrement humide et à température ambiante avant de les présenter sur un plateau. Pour déguster les meilleurs fromages, comme ceux fabriqués par fromagerie-du-chateau.com, il faut respecter certaines étapes.

L’examen visuel

La première étape consiste à saisir un morceau de formage et l’examiner sous toutes les coutures : d’abord la croute (reliefs, consistance, couleur…), puis la pâte (texture, couleur…). Loin d’être anodine, l’analyse visuelle donne une série de renseignements permettant à chacun d’avoir une idée précise sur la famille à laquelle appartient le fromage, sa fabrication, la qualité, le lait utilisé et l’affinage. Il permet également d’anticiper les propriétés gustatives du produit.

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L’examen olfactif

L’odorat prend ensuite le relais. Il s’agit de sentir intensément le fromage afin d’en déterminer les arômes (lactiques, floraux, épicés, torréfiés, végétaux, épicés…). Bien que l’examen olfactif ne soit pas une étape capitale, il permet tout de même à chacun de se faire une idée de la qualité du fromage.

La dégustation

Il est ensuite question de passer à la dégustation à proprement parler et donc d’infirmer ou de confirmer ses impressions visuelles et olfactives. La mise en bouche est également l’occasion de ressentir pleinement les sensations trigéminales. Ces dernières sont favorisées par un nerf impliqué dans la perception chimique, tactile et thermique des aliments. Lors de la dégustation, on découvre les saveurs et on affine les arômes.

Les caséologues avisés font fondre chaque bouchée entre le palais et la langue parce que selon eux, la mastication raccourcit l’épanouissement des saveurs. Après quelques bouchées de fromage seul, ils ont tendance à ajouter du pain, qui contraste avec sa texture ou son goût. Afin de mieux savourer et d’exalter à coup sûr ses papilles, il est conseillé de soigner l’ordre de dégustation : du moins fort au plus intense, des pâtes molles aux pâtes cuites à long affinage.

Quand manger du fromage au cours d’un repas ?

Les Français raffolent du fromage et sont toujours d’accord pour en manger à chaque repas. Ce produit laitier très varié et plein de subtilités est bon pour la santé tout en étant délectable pour les papilles lorsqu’il est dégusté dans les règles de l’art. Il se cuisine par ailleurs à l’infini en dehors du traditionnel plateau.

Dans tous les cas, le fromage est un produit de consommation quotidienne dans l’Hexagone. S’il est conseillé d’en prendre à chaque petit-déjeuner, il est également un produit phare du repas. Cependant, conformément à la tradition française, le fromage se sert après le plat et avant le dessert.